vendredi 19 août 2011

Rien n'est définitif, ni le calme ni la tempête

Light House dans la Hudson


Domaine de Florence est arrivé à Nyack hier à 12:15 pm. Nous nous trouvons à plus ou moins 18 milles nautiques de New-York et  avons choisi de faire un arrêt technique à la marina Julius Peterson. Garry nous a gentiment accueilli à la place du "patron" le temps de discuter de nos besoins. Je souhaite remplacer un joint de caoutchouc sur la pompe à eau et il va commander cette pièce pour nous.

Ça va mieux...
Garry nous a proposé un mooring dans la baie, ce que nous avons accepté. Le tarif était correct et des  orages étaient annoncés. Nous avons fait notre approche pour s'accrocher à notre "boule" et avons pris nos aises pour le reste de l'après-midi. Le vent était important, plus de 18 noeuds, DF se faisait un peu brasser, mais bon, on était bien attaché. Peu de temps avant le souper mes équipières ont senti de petits hauts le coeur. Le capitaine a pris le souper en charge pour que ces belles personnes aillent prendre l'air dans le cokpit. Nous avons donc soupé et terminé un film commencé la veille. En passant Claudel ta cinémathèque est super.

Après cette journée de navigation, commencée dès 7 heures ce matin, fatigués nous nous sommes couchés vers 21 heures.

À partir de 22 heures des éclairs incessants éclairaient le ciel, comme si quelqu'un avait laissé sa lampe allumée là-haut...Puis les coups de tonnerre s'enchaînèrent les uns après les autres juste au-dessus de nos têtes. Et là c'est le vent qui est entré dans la danse. Se trouver dans une baie en plein orage, même bien attaché à une chaine,  c'est pas du tout comme être à quai dans les même conditions.  Le vent sifflait dans les haubans, la pluie tombait en trombe. À ce moment Linda m'a demandé si il y avait du danger. Ce à quoi j'ai répondu non. Mais il ventait tellement fort durant l'orage que j'ai pensé aux nombreux bateaux placés au vent qui auraient pu se décrocher. J'ai donc décidé de faire la garde du cockpit pour m'assurer que tout finirait bien. Je me suis senti dans un film à Hollywood avec leurs tempêtes, mais cette fois-ci c'était la vrai vie.
Le mouillage de Nyack


Rien n'est définitif, ni le calme ni la tempête. Nous nous sommes levés ce matin dans cette magnifique baie. le soleil rayonnait, c'est magnifique. Nous avons pris notre petit déjeuner et lu les courriels de la famille, ça fait toujours du bien ça aussi, l'équipage se prépare à mettre Flo à l'eau pour rejoindre le rivage. Bref une autre belle journée en perspective.

Le capitaine

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